22
avr
2022

Le Fonds de réponse aux défis climatiques appuie les organismes qui innovent en matière d’environnement à l’Île

L’impact des ondes de tempête et de l’érosion côtière est un problème auquel l’Î.-P.-É. a toujours été confrontée.

Mais le travail de certains Insulaires innovateurs, associé au soutien financier du gouvernement, a permis d’amortir cet impact… littéralement.

« Il s’agit d’une approche en douceur », précise Kaylee Busniuk, coordonnatrice du bassin hydrographique auprès du Stratford Area Watershed Improvement Group.

L’été dernier, le groupe a établi un « littoral vivant » le long des berges d’une section de la rivière Hillsborough.

Les littoraux vivants sont construits à l’aide de matériaux naturels, comme des plantes et du sable, qui contribuent à stabiliser le littoral, réduisant ainsi les dommages causés par les phénomènes météorologiques violents et les marées montantes, souvent associés au changement climatique.

Sa conception réduit la force de la vague de la marée avant qu’elle n’atteigne le littoral, explique Mme Busniuk.

« Quand elle atteint le rivage, elle redevient douce et peut rebondir dans le sable. »

L’année dernière, le groupe de Mme Busniuk a reçu du financement du Fonds de réponse aux défis climatiques de la province pour lutter contre les effets de l’érosion dans la région de Stratford, où de nombreuses maisons sont construites le long des falaises de grès vulnérables de l’Île-du-Prince-Édouard.

Mme Busniuk et son équipe ont créé le littoral vivant à plusieurs niveaux le long d’une section de 200 mètres de littoral non protégé au large de l’allée Hamm’s à Bunbury.

Le secteur n’avait pas de zone riveraine, c’est-à-dire une zone de végétation qui entoure les milieux humides, les ruisseaux et les rivières, explique Mme Busniuk.

Donc, elle et son équipe sont intervenues pour aider.

« Nous avons ajouté un nombre important d’arbres – environ 200 – et d’arbustes sur la rive, là où se trouverait l’herbe, explique Mme Busniuk. Ces racines vont pousser dans le sol et aider à stabiliser la berge. »

Le groupe a également placé des rondins le long de la pente de la berge et les a remplis de terre, créant ainsi des lits de plantation suffisamment profonds pour maintenir les arbustes en place.

Selon Mme Busniuk, cette approche « douce » est un retour à la conception de la nature. Et elle a moins d’incidences négatives sur l’environnement que l’« enrochement », qui consiste à installer de gros rochers ou des dalles de béton le long du littoral – une technique que certains Insulaires ont essayé d’utiliser pour protéger leurs propriétés.

« Cela peut en fait augmenter l’érosion côtière. Et cela change vraiment la dynamique de la plage en déplaçant le sable. »

Un littoral vivant est moins intrusif et contribue à maintenir la relation entre la terre et l’eau.

Il est également beaucoup moins cher, selon Mme Busniuk. Certains projets d’enrochement peuvent coûter jusqu’à 200 000 $, alors qu’un littoral vivant peut être réalisé pour seulement 2 000 $.

« Beaucoup de gens ne savaient pas que c’était une possibilité. »

Watershed workers and volunteers working along the coastline
Image caption: 
De gauche à droite : Madeleine Crowell (Municipalité de Stratford), Kaylee Busniuk (coordonnatrice du bassin hydrographique auprès du SAWIG), Mary Hughes (membre du conseil du SAWIG) et Marnie Karczynsk (membre de la famille d’un propriétaire foncier).


Mme Busniuk explique que le financement reçu par son groupe grâce au Fonds de réponse aux défis climatiques du gouvernement lui a permis de tester cette approche plus durable et de partager l’évolution de son projet avec les Insulaires.

Ils ont communiqué leurs progrès sur les médias sociaux, en publiant des mises à jour et des photos.

« Nous voulions nous assurer que les contribuables comprennent où va leur argent et leur montrer les avantages de ce programme. »

Mme Busniuk encourage tous ceux qui ont une idée à soumettre une demande au Fonds de réponse aux défis climatiques – en particulier les organismes à but non lucratif.

« Il est extrêmement important de disposer de ces sources de financement pour les projets », dit-elle.

« Nous ne pourrions pas faire ce travail sans ces subventions. »

 

Pour en savoir plus sur les bénéficiaires de cette année du Fonds de réponse aux défis climatiques, visitez le: 2022 CCF Recipients
Pour plus de renseignements sur le Fonds de réponse aux défis climatiques, rendez-vous au: Apply to the Climate Challenge Fund

Renseignements généraux

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