L’économie de l’Île commence 2025 en bonne position
La mise à jour financière et économique 2024-2025 montre un fort niveau d’emploi et de revenu du travail, soutenu par la croissance de l’industrie manufacturière, des exportations et de la construction, qui sont d’importants contributeurs à l’économie provinciale. La mise à jour souligne également la poursuite d’investissements ciblés dans le développement social, les soins de santé et les mesures d’abordabilité telles que les programmes d’efficacité énergétique.
« Cette mise à jour reflète la manière dont nous avons soutenu les personnes âgées de la province, amélioré notre système de santé et investi dans notre économie en croissance. Nous reconnaissons que l’augmentation du déficit peut nous faire reculer sur la voie de l’équilibre budgétaire, mais il est également important de reconnaître que ces dépenses accrues sont alignées sur nos priorités clés et les éléments de notre mandat », a déclaré la ministre des Finances, Jill Burridge. « Le gouvernement croit en la transparence et en la responsabilité qu’engendre la présentation de rapports financiers, mais les informations doivent également être aussi fiables que possible. L’économie se porte bien et nous avons pris un peu plus de temps pour nous assurer que nous avions bien pris en compte les changements récents dans les sources de revenus de la province. »
La mise à jour économique et financière est une réflexion annuelle fournie après le deuxième trimestre, qui décrit les résultats financiers que le gouvernement provincial prévoit atteindre à la fin de l’exercice, selon les informations connues depuis la publication du budget de fonctionnement au printemps. La mise à jour fournit également des perspectives économiques pour 2025 et au-delà.
On peut consulter la mise à jour financière et économique 2024-2025 au https://www.princeedwardisland.ca/fr/information/finances/fiscal-and-economic-updates.
Information aux médias :
Janice Fogarty
Ministère des Finances
jefogarty@gov.pe.ca
Fiche d’information
Faits saillants financiers et économiques de l’exercice 2024-2025 :
- Les prévisions actuelles pour l’exercice 2024-2025 sont un déficit de 129,5 millions de dollars, soit une augmentation de 44,5 millions de dollars par rapport au budget publié en février 2024.
- Les dépenses provinciales devraient augmenter de 38 millions de dollars. Cette hausse reflète l’augmentation du nombre de cas et du coût par cas pour les programmes sociaux, la demande pour les programmes d’efficacité énergétique et la croissance des coûts en soins de santé.
- Les recettes totales devraient diminuer de 6,5 millions de dollars, principalement en raison de la réduction des recettes en taxe de vente de 15,4 millions de dollars résultant surtout de la pause de deux mois de la TVH.
- La dette nette prévue en pourcentage du PIB pour l’exercice 2024-2025 a légèrement augmenté par rapport à ce qui était prévu dans le budget de fonctionnement 2024-2025, déposé en février 2024, en raison d’une croissance du PIB légèrement plus faible que prévu, d’un déficit prévu plus important et de dépenses d’investissement plus élevées prévues pour 2024-2025 par rapport au budget.
- Malgré l’augmentation du déficit prévu, l’augmentation de la dette nette est inférieure de 14 millions de dollars à l’augmentation estimée dans le budget initial, en raison des résultats meilleurs que prévu déclarés dans les comptes publics pour l’exercice se terminant en mars 2024, tels que publiés en octobre 2024.
- La population de l’Île-du-Prince-Édouard s’élevait à 178 550 habitants au 1er juillet 2024, un nouveau record historique. La province a enregistré le quatrième taux de croissance annuel le plus rapide au Canada au cours de cette période, soit 2,8 % (4837 personnes).
- L’emploi à l’Île-du-Prince-Édouard a augmenté de 4,1 % (3700 personnes) depuis le début de l’exercice jusqu’en novembre 2024. À l’échelle nationale, l’emploi a augmenté de 1,7 % au cours de cette période.
- Le revenu total du travail continue d’augmenter à l’Île, en hausse de 9,4 % jusqu’en septembre 2024, soit la croissance la plus rapide parmi les provinces.
- La rémunération hebdomadaire moyenne a augmenté de 5,2 % pour atteindre une moyenne d’un peu plus de 1067 $ depuis le début de l’exercice jusqu’en septembre 2024, alors qu’à l’échelle nationale, elle a augmenté de 4,3 % pour s’établir à un peu moins de 1251 $.
- La variation de l’indice d’ensemble des prix à la consommation de l’Î.-P.-É. a ralenti à 2,0 % depuis le début de l’exercice jusqu’en novembre 2024. À l’échelle nationale, l’inflation avait augmenté de 2,4 % en novembre.
- La Banque du Canada a procédé à plusieurs réductions du taux du financement à un jour à partir de juin 2024 pour le ramener de 5 % en juin à 3,25 % en décembre.
- La valeur désaisonnalisée des ventes au détail a augmenté de 2,3 % depuis le début de l’exercice jusqu’en septembre 2024 ; les ventes à l’échelle nationale ont augmenté de 0,8 % au cours de la même période.
- La valeur des livraisons manufacturières a augmenté de 4,8 % depuis le début de l’exercice jusqu’en septembre 2024. À l’échelle nationale, les livraisons manufacturières avaient diminué de 2,9 % en septembre.
- La valeur des exportations internationales de l’Île-du-Prince-Édouard a augmenté de 8,9 % depuis le début de l’exercice jusqu’en octobre 2024, ce qui représente la croissance la plus rapide parmi les provinces. À l’échelle nationale, les exportations internationales ont augmenté de 0,6 %.
- Les mises en chantier ont augmenté de 50,9 % au cours des trois premiers trimestres de 2024. À l’échelle nationale, les mises en chantier ont augmenté de 1,8 %.
- Les permis de construire ont augmenté de 24,1 % depuis le début de l’exercice jusqu’en septembre 2024, avec des augmentations à la fois pour les permis résidentiels et non résidentiels. Au niveau national, les permis de construire avaient augmenté de 3,4 % en septembre.
- Les recettes monétaires agricoles ont augmenté de 2,0 % au cours des trois premiers trimestres de 2024 pour atteindre 619,4 millions de dollars, un nouveau sommet historique pour cette période. À l’échelle nationale, les recettes monétaires agricoles ont diminué de 3,0 % au cours de cette période.