Mois de la santé cardiovasculaire : Soulignons l’apport de la réadaptation cardiaque et de la Clinique de santé cardiovasculaire
Appui pour les familles insulaires
On peut dire que Jean-Louis Arsenault a à cœur le programme de réadaptation cardiopulmonaire de Santé Î.-P.-É.
Environ 190 patients comme lui ont profité du volet cardiaque (cœur) ou pulmonaire (poumons) du programme de réadaptation depuis son lancement en janvier 2017. Déjà offerts à Charlottetown et à Summerside, ces services seront accessibles à Montague dès avril.
« Grâce à ce programme et, surtout, aux gens qui l’offrent, j’ai retrouvé ma vie, affirme M. Arsenault, 53 ans, qui a bénéficié du programme après un arrêt cardiaque. Je les remercie de tout mon cœur encore en guérison. »
Février est le Mois de la santé cardiovasculaire; c’est l’occasion de penser à notre cœur et d’en apprendre davantage sur les services qui permettent d’en prendre soin.
« Le programme de réadaptation cardiopulmonaire est un exemple de service transformateur qui importe aux Insulaires et à leur famille, surtout s’ils ont vécu un grave événement comme un arrêt cardiaque, explique Robert Mitchell, ministre de la Santé et du Mieux-être. Étendre le programme au comté de Kings nous assure qu’encore plus d’Insulaires recevront les soins dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin et plus près de chez eux. »
Les résultats préliminaires du programme, d’après les résultats cliniques des patients, sont extrêmement positifs :
- Chez les patients en réadaptation cardiopulmonaire, 92 % ont de meilleurs résultats au test de mesure de la distance marchée en six minutes à la fin du programme, et la plupart estiment que leur respiration est moins pénible quand ils font de l’exercice.
- Chez les patients en réadaptation cardiaque, 79 % constatent une réduction de leur tour de taille, une mesure importante d’évaluation des risques de maladies cardiovasculaires.
- Chez les patients en réadaptation cardiaque, 74 % ont une tension artérielle dans les limites visées après le programme, avec une amélioration de 25 % par rapport aux résultats préalables au programme.
- Chez les patients en réadaptation cardiaque, 56 % rapportent une réduction de l’anxiété et de la dépression après le programme.
- Chez les patients en réadaptation pulmonaire, 43 % rapportent une réduction de l’anxiété et de la dépression d’après l’outil d’évaluation.
- Chez les patients en réadaptation pulmonaire, 70 % ont une tension artérielle dans les limites visées après le programme, avec une amélioration de 25 % par rapport aux résultats préalables au programme.
Tous les ans, environ 1 200 Insulaires ont une affection cardiaque aiguë, tandis que plus de 8 000 vivent avec une maladie pulmonaire chronique. Les Insulaires devraient discuter avec leur fournisseur de soins primaires de leurs risques de maladie cardiopulmonaire et des moyens de prévention.
« On constate des résultats extrêmement positifs et transformateurs chez nos clients durant leur réadaptation, affirme Tanya Matthews, infirmière autorisée et chef du programme provincial de réadaptation cardiopulmonaire. Nous sommes certes fiers d’offrir des programmes de réadaptation qui aident les Insulaires atteints d’affections cardiopulmonaires à retrouver une certaine qualité de vie et à réduire les risques futurs, mais la prévention demeure très importante. »
La Clinique de santé cardiovasculaire inaugurée en 2011 est un autre service qui aide des centaines d’Insulaires à vivre avec une maladie du cœur. Son personnel aide les clients à gérer les facteurs de risque et les effets secondaires associés à une insuffisance cardiaque :
- L’an dernier, la Clinique a accueilli environ 300 patients; dans 80 % des cas, il s’agissait de recommandations nouvelles ou de suivi pour des personnes chez qui on a diagnostiqué une insuffisance cardiaque.
- Les autres (20 %) sont venus à la Clinique pour obtenir de l’aide dans la réduction de leurs facteurs de risque.
La Clinique de santé cardiovasculaire collabore également avec le programme de surveillance à distance des patients (SDP) pour aider les Insulaires atteints d’insuffisance cardiaque congestive à obtenir plus rapidement leur congé de l’hôpital. Grâce à la technologie, il est possible d’assurer un suivi au quotidien et d’offrir le soutien d’infirmières dûment formées. Cette collaboration a permis de réduire les visites aux urgences et les hospitalisations, tout en augmentant la satisfaction et la qualité de vie des patients.
Pour plus de renseignements sur la prévention et la gestion des maladies chroniques, y compris les facteurs de risque, consultez www.healthpei.ca/icdpm.
Information aux médias :
Amanda Hamel
Agente principale des communications
Santé Î.-P.-É.
ajhamel@gov.pe.ca
Document d’information
Les maladies cardiovasculaires touchent le cœur et le système circulatoire. En voici quelques exemples :
- Maladies coronariennes
- Accidents vasculaires cérébraux
- Insuffisance cardiaque congestive
- Valvulopathies
Voici quelques exemples de maladies pulmonaires chroniques :
- Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO)
- Cancer du poumon
- Fibrose pulmonaire
- Asthme chez l’adulte
Les quatre facteurs de risque principaux des maladies du cœur sont le tabagisme, un taux de cholestérol anormal, des antécédents familiaux de maladie du cœur précoce et l’hypertension. Parmi les autres facteurs importants, mentionnons l’obésité, l’âge, le sexe, la race, le diabète, la sédentarité, le stress et l’alimentation.
Conseils pour réduire les facteurs de risque de maladies du cœur ou d’affections cardiaques :
- Arrêter de fumer.
- Inclure l’activité physique dans ses activités quotidiennes.
- Avoir une alimentation équilibrée.
- Inclure des loisirs à son horaire pour gérer le stress
- Prendre ses médicaments pour la tension artérielle et le cholestérol tels que prescrits, le cas échéant.
- Garder sa glycémie dans les limites normales si l’on fait du diabète.
- Viser un poids santé.
- Accepter de s’occuper de troubles de santé mentale, comme l’anxiété et la dépression, comme on le ferait pour un trouble physique.
- Savoir reconnaître les symptômes d’une crise cardiaque.
Programme de réadaptation cardiopulmonaire :
La réadaptation cardiaque est un programme de douze semaines qui aide la personne à se remettre d’une crise cardiaque, d’une insuffisance cardiaque ou d’une intervention comme une angioplastie, une implantation d’endoprothèse vasculaire ou une chirurgie cardiaque. La réadaptation cardiaque ne remplace pas un traitement médical. C’est un complément qui favorise le rétablissement de la personne et réduit les risques d’affections cardiaques. La réadaptation cardiaque peut comprendre :
- une évaluation exhaustive initiale de votre santé et de vos circonstances;
- des exercices supervisés par un physiothérapeute, une infirmière autorisée et un inhalothérapeute;
- des renseignements sur les maladies du cœur et les moyens pour les traiter;
- des stratégies pour réduire les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires;
- des conseils en matière de nutrition fournis par un diététiste;
- d’autres types de conseils ou un groupe de soutien.
La réadaptation pulmonaire est un programme de douze semaines qui aide la personne atteinte d’un trouble respiratoire chronique à améliorer son bien-être. La réadaptation pulmonaire ne remplace pas un traitement médical. C’est un complément qui atténue les symptômes de l’affection chronique de la personne et améliore sa qualité de vie globale. La réadaptation pulmonaire peut comprendre :
- une évaluation exhaustive initiale de votre santé et de vos circonstances;
- des exercices supervisés par un physiothérapeute, une infirmière autorisée et un inhalothérapeute;
- des renseignements sur les maladies pulmonaires et les moyens pour les traiter;
- des techniques pour conserver son énergie;
- des stratégies pour la respiration;
- des conseils en matière de nutrition fournis par un diététiste;
- d’autres types de conseils ou un groupe de soutien.
Clinique de santé cardiovasculaire :
La Clinique de santé cardiovasculaire est issue d’un projet pilote de l’hôpital Queen Elizabeth tenu en 2010 pour aider les personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire à gérer les facteurs de risque – comme l’hypertension et un taux de cholestérol élevé – et les effets secondaires d’une insuffisance cardiaque. La Clinique met l’accent sur la réduction des hospitalisations et des décès tout en améliorant la qualité de vie globale. Les patients sont recommandés par leur spécialiste en médecine interne.
Programme de surveillance à distance des patients (SDP) :
Les patients qui participent au programme de douze semaines utilisent l’équipement fourni pour recueillir chaque jour leurs signes vitaux – poids, tension artérielle, pouls et niveaux d’oxygène – et envoyer l’information électroniquement à l’infirmière du programme. L’infirmière offre de l’information et des mesures d’autogestion et peut ajuster le plan de soins au besoin, en collaboration avec le médecin ou l’infirmière praticienne.
Les programmes de surveillance à distance des patients, qui offrent du soutien aux personnes atteintes de maladies chroniques telles que l’insuffisance cardiaque congestive et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), sont de plus en plus répandus d’un bout à l’autre du Canada.