« Cela a vraiment changé ma vie. »

Le Programme de financement des capteurs de glucose de l’Île-du-Prince-Édouard facilite la gestion du diabète.

Will Gibbon n’était tout simplement pas intéressé par un capteur de glucose pour gérer son diabète. Maintenant qu’il en utilise un depuis six mois, il se demande pourquoi il a pris tant de temps à se décider.

« Je peux être assez têtu comme ça, a-t-il plaisanté. Mon infirmière Darlene m’a dit que cela changerait ma vie, mais on s’habitue à faire les choses d’une certaine manière. Je suis très heureux de l’avoir enfin écoutée, car elle avait raison. »

M. Gibbon a reçu un diagnostic de diabète de type 2 il y a 20 ans. La plupart du temps, il surveillait sa glycémie en se piquant le doigt et en analysant le sang à l’aide de bandelettes réactives et d’un lecteur de glycémie.

« Will est une personne retraitée très active », précise Darlene Howatt. Darlene est une infirmière éducatrice en diabète auprès de Santé Î.-P.-É. et a recommandé la technologie des capteurs à M. Gibbon par le passé. « Comme il est très actif et qu'il prend des médicaments qui peuvent provoquer de l’hypoglycémie, il doit vérifier fréquemment sa glycémie. Il effectuait des analyses de sang capillaire (en se piquant le doigt) entre quatre et sept fois par jour. Cela fait de lui un candidat idéal pour un capteur de glucose. »

« C’est fou : je me piquais avant chaque repas, quelques heures après chaque repas puis de façon sporadique au cours de la journée si je ne me sentais pas bien, raconte M. Gibbon. On s’y habitue, mais c’est vraiment beaucoup de piqûres! » 

Lorsque l'Île-du-Prince-Édouard a lancé son Programme de financement des capteurs de glucose en juin 2022, M. Gibbon a décidé de tenter sa chance.

« Le capteur n’étant pas bon marché, la réduction du coût était pour moi le dernier obstacle à franchir, commente-t-il. Il m’a fallu environ un mois pour m’habituer à la nouvelle façon de faire, mais le capteur est très performant. J’ai comparé les résultats avec ceux des tests au doigt, et ils sont presque parfaitement identiques. »

Le Programme de financement des capteurs de glucose de l’Î.-P.-É. aide à couvrir le coût des capteurs approuvés achetés dans les pharmacies de l’Île. Le coût à la charge des utilisateurs du programme varie en fonction du revenu du ménage et de l’existence d’une assurance privée.

« J’emporte le mien partout où je vais. Le fait que je puisse vérifier aussi souvent que je le souhaite est vraiment rassurant. Mieux encore, je peux consulter mes données sur les trois derniers mois. Je peux voir ce qui va bien et ce qui doit être amélioré. Ma femme est également rassurée, car elle sait que je surveille mieux ma glycémie. »

    – Will Gibbon

M. Gibbon a également appris des choses sur l’impact de ses choix sur ses résultats.

« Ma femme et moi mangeons sainement, précise-t-il, mais j’ai découvert que ce n’est pas ce que je mange, mais la quantité de ce que je mange qui fait la différence. C’est quelque chose que je peux ajuster moi-même ».

M. Gibbon déclare qu’il recommanderait un capteur de glucose à d’autres personnes. Son infirmière apprécie également les capteurs de glucose.

« Maintenant, lorsque Will vient en consultation, j’ai beaucoup de résultats de glycémie et de données à évaluer et à examiner, ce qui m’aide à formuler des recommandations sûres pour ses soins. » 

Découvrez si un capteur de glucose vous conviendrait! Informez-vous sur le Programme de financement des capteurs de glucose dès aujourd’hui.