Mieux vivre avec une MPOC
« Ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour me guider dans ma maladie et m’aider à la gérer », a déclaré Peter Sprague, qui est atteint de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) depuis plus de 14 ans.
Pour les personnes qui ont reçu un diagnostic, les maladies chroniques comme la MPOC font partie de la vie quotidienne. Malheureusement, de nombreux Insulaires atteints de MPOC ne sont pas conscients de leur état, ce qui entraîne un retard important dans le diagnostic, le traitement et le soutien. Le Programme provincial sur la MPOC enseigne aux patients comment gérer leur maladie afin qu’ils puissent bien vivre avec la MPOC.
« Nous nous efforçons d’optimiser leurs soins et leur fournissons des outils de gestion à utiliser au quotidien, tout en leur apprenant quand rechercher un soutien supplémentaire », a expliqué Heather Cyr, coordonnatrice provinciale pour la MPOC et inhalothérapeute.
Les personnes atteintes de problèmes de cœur (cardiaque) ou de maladie pulmonaire (poumons) chronique (qui persiste) peuvent aussi entrer en contact avec le programme de réadaptation pulmonaire ou cardiaque. Ce programme offre un soutien par le biais d’exercices physiques, d’informations sur l’utilisation des médicaments et l’alimentation et même d’une préparation à la fin de la vie.
Peter a participé au programme à la fois en personne et virtuellement.
« À la fin de chaque séance, tout ce que l’on voulait, c’était revenir le lendemain. Le programme était formidable et le soutien était très important. Il m’a permis de voir mon potentiel, de vivre avec une MPOC et de voir les choses que je pouvais encore bien faire. »
– Peter Sprague
Si la MPOC peut être attribuée à plusieurs facteurs, le tabagisme en est l’une des principales causes. L’arrêt du tabac ralentit la progression de la maladie, c’est pourquoi tous les Insulaires peuvent bénéficier d’une aide à l’abandon du tabac.
« Ces programmes sont conçus pour fournir aux personnes les outils nécessaires pour vivre le mieux possible, tout en sachant que leur corps ne fonctionne pas toujours comme elles le souhaiteraient, a précisé Tayte Willows, responsable de la prévention et de la gestion des maladies chroniques. Nos éducateurs sont formidables lorsqu’il s’agit d’aider les gens à trouver la meilleure façon de profiter de leur vie, même si elle est différente de ce à quoi ils s’attendaient auparavant. Il s’agit d’un parcours personnel et unique pour chacun. »
Si vous avez plus de 40 ans et que vous fumez ou avez fumé, vous risquez de développer la MPOC. Informez-vous sur le Programme provincial sur la MPOC.